BOUGE! Le blogue du Centre sportif

Émilie Fournel, athlète en kayak

Comment avez-vous commencé à faire du sport?
Mes parents sont des sportifs et des personnes qui aiment être à l’extérieur. Ils m’ont amenée, sans me forcer, vers cette passion pour le sport. Pour moi, le kayak était au départ une manière de passer l’été dehors avec mes amies. C’est vite devenu une passion et un rêve olympique.

Quel est votre leitmotiv d’entraînement?
C’est la possibilité d’accomplir ses rêves qui rend la vie intéressante, mais ce sont aussi tous les efforts et le travail qu’on y met. Je veux me coucher chaque soir avec le sentiment du devoir accompli, le sentiment d’avoir atteint les objectifs de ma journée.

Quelle est votre idole dans le milieu sportif?
Je me souviens encore des performances olympiques de Jean-Luc Brassard. Plus jeune, j’ai vraiment attrapé la fièvre olympique en le regardant performer. Même pour une petite fille, c’était facile de comprendre qu’il repoussait les limites de son sport, à sa manière à lui, et avec toute la passion et la motivation qu’il avait.

Qu’est-ce que vous mangez et buvez avant ou après l’entraînement?
Je n’ai pas de routine précise. Je m’assure de boire beaucoup d’eau et de manger un bon ratio de protéines, glucides et carbohydrates. Je m’entraîne beaucoup et j’ai toujours faim, donc je traîne dans mon sac des aliments qui sont bons pour me redonner de l’énergie avant mon prochain entraînement, comme du yogourt, du pain, du fromage, une barre énergétique, etc.

Avez-vous une routine ou un rituel avant vos compétitions?
Mon père a fait les Jeux olympiques de 1976 à Montréal en kayak (lui aussi!). Je garde dans mon sac une des camisoles du Canada qu’il avait lorsqu’il faisait de la compétition.

Quel conseil d’ordre général donneriez-vous à quelqu’un qui veut améliorer ses performances sportives?
Être 100 % présent dans ce que vous faites. Il est important, à chaque entraînement, de ne pas seulement être là et exécuter la séance prescrite, mais de la faire de façon optimale. Penser à chaque mouvement, exécuter les mouvements avec un objectif, donner le meilleur de soi à chaque moment. Ce sont ces petites différences, chaque jour, qui feront pencher la balance de votre côté le jour de la course ou du match.

Quel est votre rêve d’athlète?
Je rêve de pouvoir faire la meilleure performance de ma vie aux Jeux olympiques de Rio, en 2016.

Quelles sont vos forces et vos faiblesses en tant qu’athlète?
J’ai beaucoup de résilience et j’ai le souci du travail bien fait. J’adore m’entraîner fort et repousser mes limites. Je suis petite, mais j’ai des gros bras qui me permettent d’être puissante et explosive. Cependant, je ne suis pas une personne très patiente et j’ai de la difficulté à m’arrêter. Je suis pas mal têtue et peut-être un peu trop introvertie. Je dois améliorer ma capacité à m’adapter à toutes sortes de conditions et de circonstances inattendues lors des compétitions. En kayak, beaucoup de choses sont hors de notre contrôle et deviennent rapidement des sources de distraction.

À part le sport, quels sont vos passions et passe-temps?
J’aime beaucoup lire. Je lis des livres, mais j’aime aussi suivre l’actualité et lire des revues scientifiques et les journaux. J’aime voyager, découvrir de nouvelles choses et apprendre à connaître les différentes traditions et modes de vie des gens des pays que je visite. J’aime aussi marcher et faire du vélo, cuisiner et passer du temps avec ma famille.

Qu’aimeriez-vous faire après votre carrière d’athlète?
J’ai terminé un baccalauréat en sciences avec une concentration en environnement. J’aimerais beaucoup pouvoir travailler dans ce domaine. Cependant, je rêve secrètement de devenir pilote d’hélicoptère. Qui sait, des hélicoptères électriques, c’est peut-être pour bientôt?