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Coupe du monde FIFA United 2026 : le Stade olympique dans le peloton de tête pour le Canada

Publié le 13 June 2018

Le Parc olympique se réjouit de l’obtention de la Coupe du monde de soccer FIFA 2026 accordée au Canada, aux États-Unis et au Mexique, grâce à la candidature conjointe de UNIS 2026. Cette annonce, entérinée un peu plus tôt ce matin par le Congrès de la FIFA, réuni à Moscou dans le cadre de la Coupe du Monde de football FIFA 2018, qui se tient en Russie, du 14 juin au 15 juillet.

L’avantage du Stade olympique
Le Canada et Montréal sont donc bien en selle dans la course pour l’obtention d’un ou plusieurs matchs de la ronde des 16, grâce au Stade olympique. L’enceinte emblématique de la métropole s’est démarquée par ses avantages indéniables, notamment en tant que plus grand amphithéâtre au pays avec une capacité dépassant les 55 822 spectateurs, une expertise unique en matière d’accueil de parties de soccer (FIFA U-20 hommes en 2007, FIFA U-20 femmes en 2014, Coupe du monde féminine FIFA en 2015, finale CONCACAF en 2015), ainsi qu’un pointage de 4,2 dans l’évaluation technique de la FIFA, à égalité avec Edmonton (et devant le BMO Field de Toronto).

À ces atouts s’ajoutent son Esplanade, pouvant accueillir jusqu’à 30 000 visiteurs, ses 4 000 places de stationnement, et ses deux stations de métro à haut débit (Pie-IX et Viau), ainsi que la desserte de 11 lignes d’autobus et deux pistes cyclables, jouxtant le périmètre du Parc olympique.

« Le Parc olympique a accueilli plusieurs événements de grande envergure comme la Coupe du monde de soccer, tout au long de ses 42 années d’existence », affirme Michel Labrecque, président-directeur général du Parc olympique. « Le Stade, cet équipement multifonctionnel et iconique, est bien positionné pour obtenir un ou plusieurs matchs de la Coupe du monde 2026. Et avec les sommes provenant de notre plan d’immobilisations qui seront judicieusement investies au cours des prochaines années, nous aurons un Stade comparable à ce qui se fait de mieux en Amérique, juste à temps pour 2026 », poursuit-il.

La question du toit
En novembre 2017, le gouvernement du Québec a autorisé la Régie des installations olympiques à réaliser le Dossier d’affaires (DA) pour remplacer la toiture actuelle du Stade. Le dépôt du DA, qui précédera les appels d’offres internationaux, est prévu à l’automne 2019. Selon l’échéancier actuel, la nouvelle toiture fixe et souple, en membrane tendue, sera pleinement opérationnelle au cours de l’année 2023. C’est dans ce cadre que sera étudié, du point de vue des coûts, des risques et de la faisabilité, le démontage d’un opercule dans cette toiture le temps de la tenue d’événements réclamant un stade à ciel ouvert et un terrain naturel.

Prochaines étapes
23 villes de la proposition Unis 2026, dispersées à travers les trois pays, ont manifesté leur intérêt pour un match de la Coupe du monde. De ce nombre, trois villes canadiennes sont dans la course, soit Edmonton, Montréal et Toronto.16 villes seront retenues au final. Les villes hôtes auront jusqu’en 2021 pour peaufiner leur candidature et les soumettre au comité UNIS 2026, qui arrêtera par la suite son choix en fonction de ces dernières. « Nous appuierons Montréal à toutes les étapes et nous travaillerons main dans la main afin de soumettre la meilleure candidature possible. Nous avons tous les atouts nécessaires, notamment grâce au Stade, qui, faut-il encore le rappeler, demeure toujours essentiel et pertinent, 42 ans après sa construction », conclut M. Labrecque.