Rencontre avec la rédactrice en chef du 76
«Qui est l’équipe derrière Le 76?» nous avez-vous demandé lorsque nous vous avons sondés sur ce que vous aimeriez lire dans votre webzine mensuel. Aujourd’hui, nous vous présentons Pascale Dusseault, la rédactrice en chef du 76.
En quoi consiste ton poste, et quel est ton rôle dans la production du webzine Le 76?
Je suis arrivée au Parc olympique en janvier 2020 et j’occupe désormais le poste de conseillère à la planification et aux services marketing. Je suis responsable principalement de l’ensemble des communications destinées au grand public : les contenus du site Web, les réseaux sociaux, l’affichage sur les écrans du Parc, les envois de courriels, etc. C’est assez étendu!
Dans le cadre de mon mandat, j’ai également le chapeau de rédactrice en chef du 76 : je décide des sujets dont on traitera dans chaque édition mensuelle, je délègue la rédaction de certains billets de blogue à des collaborateurs et j’en rédige moi aussi. Je m’occupe de coordonner la production de chaque édition.

Pascale à Fuego Fuego 2023. Photo : Patrick Beaudry, SNAPePHOTO
Comment est né ce projet, et quelle est sa mission?
Quand je suis entrée en poste en 2020, nous avions une infolettre qui s’appelait le Bulletin du Parc. C’était très «de base», autant dans le contenu que dans le contenant, et elle n’était publiée qu’à l’occasion, lorsque nous avions une nouvelle à partager. À ce moment-là, la direction a décidé qu’elle voulait diffuser une infolettre plus régulière pour s’adresser à la communauté. Pas nécessairement pour faire de la promo, mais plutôt pour informer les gens, les divertir, les inspirer et leur faire découvrir le quartier autour du Parc olympique. J’ai donc eu la chance de participer à l’élaboration du concept du 76 et de son essence.
Avec l’équipe du Marketing, nous avons créé une formule hybride entre une infolettre et un blogue, qu’on appelle un webzine. Les articles y sont rédigés dans un style éditorial, avec des contenus originaux et des sujets variés, comme sur un blogue, mais le tout est envoyé chaque mois par courriel, comme une infolettre traditionnelle. Aujourd’hui, pas moins de 23 000 lecteurs sont abonnés au webzine Le 76!
Qu’est-ce ce qui te fait le plus vibrer dans ce projet?
Avec Le 76, on peut prendre le temps de faire découvrir toutes sortes de choses sur le Parc olympique et son quartier avec un format riche et long, ce qui n’est pas le cas avec d’autres plateformes, telles que les réseaux sociaux. Cela ouvre la porte à de belles opportunités en création de contenu. Par exemples, j’ai interviewé Rodger Brulotte dans le cadre du 20e anniversaire du dernier match des Expos au Stade. J’ai exploré des lieux comme l’anneau technique du Stade ou le sous-sol des bassins du Centre sportif dans le cadre d’une série d’articles sur les lieux cachés du Parc olympique. Bref, avec Le 76, on peut se permettre de visiter des sujets divers en profondeur et d’amener les gens dans les coulisses de tout ce qui se passe ici, dans le quartier et dans le monde sportif.
Qu’as-tu toi-même découvert sur le Parc olympique depuis que tu t’occupes du 76?
J’ai énormément appris sur les impressionnantes infrastructures du Parc olympique, que ce soit à travers mes recherches ou en discutant avec des collègues. Par exemple, j’ai découvert que le Stade est une structure en équilibre en porte-à-faux, dont la stabilité est notamment assurée par des contrepoids visibles aux niveaux 300 et 400. Sans eux, le Stade serait déséquilibré! J’ai aussi appris que la centrale thermique recycle l’air chaud généré par les serveurs informatiques pour chauffer l’eau des bassins du Centre sportif. Ou que la voûte du Vélodrome (aujourd’hui le Biodôme) a été soulevée comme un seul bloc pour retirer ses échafaudages et la déposer sur ses quatre points d’appui, une manœuvre qui représentait une première mondiale à l’époque.

Contrepoids du Stade
Je suis fascinée par la complexité de ces infrastructures, fruits d’un travail d’architecture et d’ingénierie exceptionnel. Bien sûr, nous les devons au génie de Roger Taillibert, l’architecte du Parc olympique, mais aussi à l’expertise des membres du personnel qui, jour après jour, les entretiennent, les modernisent et font vivre ce grand parc urbain à travers une programmation riche et diversifiée, destinée à toute la communauté.
Et c’est une véritable fierté d’avoir ici, à Montréal, l’un des sites olympiques les plus utilisés au monde après la tenue de Jeux olympiques!

Concert de l’OSM, août 2025. Photo : Patrick Beaudry, SNAPePHOTO
Qu’est-ce qu’on ne devrait pas manquer lorsqu’on vient visiter le Parc olympique?
Lorsque le Stade sera rouvert après le remplacement de la toiture, il faudra absolument venir assister à un événement majeur dans son enceinte. Cet endroit est vraiment impressionnant quand ses presque 60 000 places sont comblées! Une si grande foule qui chante ou lance des cris de joie à l’unisson, comme lors des concerts de Metallica en 2023, ça donne la chair de poule. Il faut le vivre pour comprendre toute l’immensité des lieux!
L’Observatoire est également en rénovation, mais il sera aussi grandiose lorsque complété, avec des planchers de verre et une passerelle suspendue. L’ouverture est prévue en 2027. Tous les Québécois devraient monter au sommet de la Tour au moins une fois dans leur vie!

Metallica au Stade olympique, 2023. Photo : Patrick Beaudry, SNAPePHOTO
Dans les environs, as-tu de bonnes adresses à nous suggérer?
Je me plais à découvrir les nombreuses bonnes adresses du quartier, celles que l’on partage justement dans Le 76. La terrasse du restaurant Bagatelle est parmi mes préférées. Tout juste à côté, le Biérologue/Vinologue est mon coup de cœur pour les vins québécois. J’aime aussi aller prendre un verre au Madame Smith après avoir fait du lèche-vitrine sur la rue Ontario, qui est piétonnisée en été.
Dans la prochaine année, comment Le 76 évoluera-t-il?
Notre souhait, pour les prochains mois, c’est de mettre davantage en valeur les membres du personnel du Parc olympique. Nous voulons faire découvrir aux lecteurs leur travail extraordinaire et parfois surprenant. Saviez-vous que nous avons des serruriers au Parc? Des ferblantiers? Le Parc, c’est un village où une panoplie de métiers et d’expertises se côtoient.
Et il ne serait pas aussi vivant sans toutes les personnes qui y travaillent avec passion chaque jour!

Photo de groupe du personnel du Parc olympique, printemps 2022. Crédit : PixelBlanc

