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Allocution de la présidente du conseil d’administration

Publié le 6 septembre 2019

Dans le cadre des consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n° 15, intitulé la Loi sur la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique, la présidente du conseil d’administration, Mme  Maya Raic, a profité de sa tribune pour revenir sur ses onze années passées à la tête de la Régie des installations olympiques.

Le Parc olympique publie aujourd’hui l’allocution de Mme Raic et profite de cette occasion pour la remercier pour tout le travail accompli au cours de la dernière décennie.

N.B.: Certains passages ont été modifiés pour en faciliter la lecture.

 

Madame la Présidente de la Commission,

Mesdames et Messieurs les Membres de la Commission,

Mon nom est Maya Raic et j’assume la présidence du conseil d’administration du Parc olympique.

Au nom de ses membres et de la direction du Parc, je vous remercie de votre invitation à participer aux consultations particulières et auditions publiques de la Commission sur le projet de loi n° 15 – Loi sur la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique.

Au cours des prochaines minutes, je ferai un survol très rapide de la dernière décennie qui s’est avérée particulièrement marquante pour le Parc olympique.

Les retombées des actions qui ont été prises sont telles qu’elles ont mis en évidence la nécessité de moderniser sa loi constitutive dont l’adoption remonte à près de 45 ans.

Par la suite, monsieur Labrecque abordera plus spécifiquement divers éléments du projet de loi no 15 qui s’avère crucial pour le développement, le rayonnement et la pérennité du Parc.

Lors de mon arrivée au conseil d’administration, en 2007, ses membres convenaient de l’impérieuse nécessité de développer le Parc olympique, d’optimiser l’utilisation de ses installations, d’accroître ses revenus et d’améliorer sa performance financière.

Dans cette optique, le remplacement de la toiture du Stade s’avérait un incontournable et il y a lieu de se réjouir que ce projet indispensable en soit à sa troisième et dernière étape, celle de la constitution d’un dossier d’affaires préalable à un appel de propositions.

Il s’agit là en effet d’une condition essentielle pour « exploiter tout le potentiel du Parc olympique, en complémentarité avec ses partenaires et la communauté environnante, en assurant la protection et la mise en valeur du patrimoine architectural », comme le veut sa mission.

Nombre de projets concrets et porteurs ont été réalisés au cours de la décennie afin de maximiser l’exploitation des installations et de raffermir l’insertion du Parc dans la trame urbaine ainsi que son rayonnement.

Pensons notamment à la réfection de l’ensemble du Centre sportif, le plus grand centre aquatique du Québec, ainsi qu’à la construction, à l’intérieur du Centre, de l’Institut national du sport du Québec, l’un des quatre grands centres d’excellence pour le sport de haut niveau au Canada.

Ces deux projets fort complexes ont été menés à terme dans le respect scrupuleux des échéances et des budgets impartis, une performance digne de mention dont l’équipe du Parc tire une fierté bien légitime.

Pensons aussi à l’aménagement de l’Esplanade Financière Sun Life qui a permis à cet espace urbain unique de recouvrer sa vocation première, celle d’accueillir à longueur d’année des événements rassembleurs pour la communauté.

Il s’agit d’une réussite remarquable quand on constate que des dizaines de milliers de personnes assistent année après année à la Virée classique de l’OSM sur cette aire impressionnante qui a attiré plus de 1,5 million de visiteurs depuis son inauguration, en 2012.

Sans l’ombre d’un doute, le nouvel élan du Parc a été accéléré par les travaux du Comité-conseil sur l’avenir du Parc olympique présidé par Mme Lise Bissonnette.

Au terme de consultations publiques qui ont été tenues à Montréal et dans quatre régions, et auxquelles ont participé près de 4 000 personnes et près de 150 établissements, organismes ou associations de divers domaines, il est apparu très clairement que les Montréalais et les Québécois tiennent à leur Stade et à leur Parc.

En décembre 2012, le Comité-conseil a produit un rapport de haute tenue dont les constats lucides et la vingtaine de recommandations audacieuses ont affermi la perception du Parc comme partie intégrante d’un écosystème de l’activité physique, des loisirs et des sports de tous niveaux et pour tous les âges.

Tout en renforçant les liens avec la communauté de Mercier – Hochelaga – Maisonneuve et ses parties prenantes, l’équipe du Parc a travaillé d’arrache-pied pour que la Tour de Montréal puisse enfin accueillir un premier locataire de prestige, en l’occurrence le Mouvement Desjardins et les 1 200 employés de son service Accès D.

Avec la confirmation claire et non équivoque des valeurs historique, architecturale, urbaine et emblématique du Parc pour Montréal et le Québec, l’icône par excellence de Montréal à l’échelle mondiale est un véritable carrefour urbain, vivant et animé, où se côtoient des employés, des résidents des quartiers environnants, des citoyens de la grande région de Montréal ainsi que des centaines de milliers de touristes québécois, canadiens et étrangers.

Au cours de mes mandats à la présidence du conseil, j’ai eu l’honneur et le plaisir d’échanger et de collaborer avec six ministres – dont la titulaire actuelle du ministère du Tourisme, Mme Caroline Proulx, qui nous accompagne avec conviction et talents – et plusieurs députés de toutes les formations politiques. Vous n’avez pas un rôle facile et je tiens à souligner que vous êtes très importants en matière de démocratie et aussi pour le Parc olympique pour sa pérennité dans le temps.

Permettez que je saisisse l’occasion pour leur exprimer ma plus profonde gratitude ainsi que celle des membres du conseil et de la direction, de même que de l’effectif du Parc, pour leur confiance et leur appui.

Permettez aussi que je salue et rende hommage à tous les membres du personnel du Parc dont les compétences et le dévouement n’ont d’égal que leur attachement indéfectible à ce legs. Il y a des gens qui travaillent là depuis 35 ans.

Il en va de même pour les administrateurs chevronnés qui se sont succédé au fil des années ainsi que les talentueux membres de l’équipe de direction du Parc.

Et je ne peux passer sous silence le privilège que j’ai aujourd’hui de côtoyer Michel Labrecque, un visionnaire inspiré et engagé qui abordera de façon plus spécifique le projet de loi no 15.

Bref, le premier tournant pour le Parc olympique a été le Comité Bissonnette, qui nous a donné cet élan et qui a confirmé l’intérêt des Québécois pour le maintien de cette icône. Par la suite, la capacité de faire au Parc olympique doit être reconnue; il y a en effet des réalisations de projet qui ont été réalisés dans les temps, dans les coûts et dans les échéanciers. J’en profite ici pour remercier le vice-président immobilier, M. Maurice Landry; lui et son équipe ont contribué grandement à la qualité des travaux qui ont cours au Parc olympique dans le respect des budgets et des échéanciers. Je pense que ça mérite d’être souligné.

Autre élément important, l’occupation des lieux (…) Il fallait que ce lieu soit occupé, qu’on se réapproprie ces espaces. Avec l’Esplanade, je pense que c’est une réussite. Ajoutons à cela l’arrivée de Desjardins dans la Tour, cela va sans dire, avec l’arrivée de 1 200 personnes.

Bientôt, le changement de toiture va également nous donner ce nouvel élan qui nous est requis, pour développer le Parc olympique, sans oublier ce projet de loi, qui est une consécration de tout cela. 

Depuis maintenant dix ans, nous parlons plus du Parc olympique, et nous en parlerons visiblement plus au cours des prochaines années.

Merci .