Par Marc-André Duchesneau, entraîneur au Club Neptune
Inspiré par les succès de notre équipe canadienne de natation qui a remporté six médailles (merci les filles!) aux Jeux olympiques de Rio l’été dernier, vous avez (re)sorti votre speedo pour faire quelques longueurs à l’automne? Mais vous vous êtes rendu compte que votre technique de virage au crawl n’était pas aussi bonne que celle de la jeune Penny Oleksiak?
Laissez-nous vous aider à devenir meilleur avec cinq petites étapes pour un bon virage au crawl!
L’approche au mur
En étant attentif, on se rend compte qu’il y a plusieurs points de repère dans la piscine lorsqu’on nage. Pour les virages, le T au fond de l’eau est l’un d’eux. Lorsque vos yeux passent au-dessus de cette marque, c’est qu’il vous reste quelques coups de bras avant d’amorcer la culbute. Pour maximiser votre vitesse d’arrivée au mur, évitez de respirer lorsque vous aurez passé ce T.
La culbute
Pour les débutants, cette portion représente le plus gros défi du virage, mais également, la plus plaisante à maîtriser. En somme, lorsque vous effectuez le dernier coup de bras de votre longueur, plutôt que de toucher le mur de votre main, lancez là dans les bas-fonds marins, comme si vous alliez récolter une étoile de mer au fond. Tout juste après cette plongée, venez coller votre menton sur le sternum tout en ramenant vos genoux à la poitrine et ultimement, vos pieds au mur… tout cela en une fraction de seconde!
Vous ai-je dit que c’était un défi?
Petit conseil de pro… lorsque vous aurez là « tête à l’envers », n’oubliez pas d’expirer votre air par le nez, à défaut de quoi, vous risquez d’avoir de l’eau jusqu’au cerveau!
La poussée du mur
Lorsque vous aurez réussi à maîtriser la culbute, vos pieds devraient être au mur, prêts à pousser. Différentes écoles de pensées existent, mais généralement, si la plante du pied est pied au mur, les orteils orientés à 45 degrés vers le haut, vous êtes sur la bonne voie. Tout juste avant la poussée, assurez-vous de ramener vos mains au-dessus de la tête en serrant vos oreilles avec vos biceps. Vous aurez des airs de torpille. C’est normal – et voulu!
La glisse
Profitez de votre puissante poussée du mur pour vous laisser glisser un tantinet sous l’eau en position hydrodynamique. Les nageurs plus expérimentés pourront ajouter deux ou trois battements de dauphin pour maintenir la vitesse acquise et allez un peu plus loin sous l’eau.
La sortie de l’eau
À la fin de la période de glisse, il est temps de sortir de l’eau pour remplir ses poumons d’oxygène. Afin de maintenir la vitesse et d’éviter de briser sa forme hydrodynamique, essayez de faire quelques coups de bras avant de prendre une première inspiration. Ne soyez pas surpris si vous ne réussissez pas à vos premières tentatives, car c’est une compétence longue et difficile à acquérir.
Voilà! Si vous avez des questions ou encore, besoin d’un peu de supervision, venez nous voir à Neptune Natation, c’est avec plaisir que nous vous aiderons!