BOUGE! Le blogue du Centre sportif

Les muscles

Par Louise Giroux, kinésiologue, Centre sportif du Parc olympique

Le corps humain est un organisme complexe qui est bâti de différentes composantes lui permettant de bouger et de faire différentes actions. Afin de rendre possibles nos gestes et nos mouvements, les 637 muscles de notre organisme jouent un rôle central. Ce texte vous permettra d’en connaître davantage sur le sujet sous les thèmes suivants : les trois catégories de muscles, les types de contractions musculaires et les qualités constituant la contraction musculaire.

Les muscles sont composés de fibres musculaires. Celles-ci peuvent être représentées comme un grand cylindre entrelacé de stries et de multiples petits noyaux. Leur action permet la création d’une force qui engendre un mouvement ou un gainage musculaire.

Catégories de muscles

Il y a tout d’abord les muscles squelettiques ou striés. Ces muscles sont ceux qui se rattachent aux os du squelette. Leurs contractions et relâchements permettent le mouvement d’un membre du corps ainsi qu’une stabilisation d’une posture. Ils sont qualifiés de « volontaires », car ils ont besoin d’un stimulus conscient, donc une volonté  humaine, pour se mettre en action. Par exemple, lorsque nous voulons nous rendre d’un endroit à un autre, nous pensons volontairement à utiliser nos jambes pour marcher vers notre destination. De plus, ces muscles sont reliés majoritairement aux os par un tendon. C’est une partie du muscle de couleur blanche, d’apparence large et épaisse, avec une structure en faisceaux de fibres de collagène ayant la propriété de prolonger le corps musculaire jusqu’aux os.

Ensuite, le muscle cardiaque. Celui-ci est spécialisé et unique, car il forme la paroi du cœur. Ses contractions et relâchements sont dits « involontaires », puisqu’ils sont contrôlés par des hormones et le système nerveux.

Enfin, pour terminer, il y a les muscles lisses. Ceux-ci se retrouvent dans les parois des organes internes creux de notre corps. Par exemple les vaisseaux sanguins, l’intestin, la vessie, la vésicule biliaire, etc. « Involontaires », ils n’ont pas besoin de stimulus conscient pour être en action. À titre d’exemple, l’œsophage est un tube qui n’a pas besoin d’être stimulé par une pensée pour être en mesure de diriger la nourriture que nous consommons en direction de l’estomac.

Types de contractions musculaires « volontaires »

Les contractions musculaires « volontaires » les plus connues sont les contractions isométriques et les contractions isotoniques. La contraction isométrique a pour effet de maintenir une même tension sans raccourcir le muscle. Par exemple, les muscles des cuisses ne raccourcissent pas lorsque nous exécutons l’exercice de la chaise. La contraction isotonique permet quant à elle un mouvement de raccourcissement d’un muscle alors qu’il est soumis à une charge constante, comme lors de la flexion de l’avant-bras sur le bras avec le muscle biceps.

Propriétés fondamentales des muscles

Le muscle contient à la fois des qualités contractiles et élastiques. Les composantes contractiles sont représentées par un ou plusieurs regroupements musculaires permettant la contraction. Ainsi, l’ensemble des muscles de l’avant-bras et de la main exercent une force ou tension simultanément pour fermer la main sur un objet. Quant à la qualité élastique, elle a pour but d’empêcher le muscle de se briser lors d’un mouvement, tel un élastique de cheveux.

Finalement, si vous souhaitez en savoir plus, l’équipe de professionnels de la santé du Centre sportif est disponible pour répondre à vos questions : information.piscines@rio.gouv.qc.ca