Papeterie de l’Est : 28 rentrées scolaires au cœur d’Hochelaga-Maisonneuve
Vous connaissez sans doute la Papeterie de l’Est, cette boutique qui a pignon sur la rue Ontario depuis 28 ans. Le chaleureux propriétaire, Claude Lessard, nous a raconté l’histoire de son entreprise familiale, démarrée avec son père en 1995. Que vous fassiez partie de la clientèle fidèle de la papeterie ou non, cette rentrée scolaire est l’occasion parfaite de vous intéresser à ce commerce qui perdure grâce à la persévérance de son équipe et à la loyauté des gens du coin!
Quelle est l’histoire derrière la Papeterie de l’Est?
J’ai ouvert le commerce avec mon père en 1995. Ça fait déjà longtemps qu’on est dans le local actuel, mais avant, on a été quatre ans dans un petit local à côté. On a développé la papeterie à l’arrivée des Dollarama dans le quartier; on avait un magasin de variétés au départ. Il fallait changer d’orientation.
On s’appelle la Papeterie de l’Est, mais dans la vitrine, c’est écrit Vari-Surprises. Au départ, on s’appelait comme ça. On sait que les gens qui utilisent encore ce nom-là sont des clients de longue date!
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’aspect familial de la Papeterie de l’Est?
Mon épouse et ma fille ont travaillé ici. C’est vraiment une famille; les gens viennent, ils me connaissaient, ils connaissent ma fille. Ma petite-fille de sept ans est au magasin aujourd’hui, et pour elle, c’est comme une garderie; elle jase avec les clients. Il y a sept ans, ma fille était enceinte et travaillait derrière le comptoir pendant les grosses journées de la rentrée scolaire, alors qu’elle allait accoucher fin septembre!
On est propriétaires de père en fils, et les enfants qu’on servait dans le temps ont maintenant des enfants et reviennent magasiner à la rentrée!
Vous êtes bien connus dans Hochelaga-Maisonneuve. À quoi ressemblent vos relations avec la clientèle?
Il y a un monsieur qui est venu tantôt de Sainte-Anne-de-Beaupré, à côté de Québec. Une fois par année, pour la rentrée, il débarque ici et me dit qu’on est les meilleurs! Sa mère habite à Montréal et il en profite pour la voir.
C’est vrai qu’on est très efficaces : en 15 minutes, les achats sont faits, car notre service à la clientèle est hors pair. Ma fille est habituée depuis longtemps. Les employés sont de longue date, et les nouveaux ont eu une bonne formation. Tu arrives avec ta liste, on t’accompagne et c’est réglé!
Comment ça se passe au magasin avec l’achalandage lié à la rentrée scolaire?
Ça se passe très bien, mais c’est sûr que le coût des matériels a augmenté partout. L’inflation nous touche beaucoup. En revanche, ce qui est vraiment le fun, c’est que trois personnes nous ont laissé de belles sommes pour faire des dons à des clients dans le besoin.
Par exemple, vendredi passé, on a donné un montant à une dame qui ne pouvait pas se permettre de tout prendre ce dont elle avait besoin pour l’école de ses enfants. On a vu ça et on a choisi de l’aider avec ma fille, qui est très impliquée dans le projet. La dame pleurait et moi aussi! Au total, c’est 14 familles défavorisées qu’on a pu aider cette année.