Parcours éducatif : Célébrez le 48e anniversaire des Jeux de Montréal!
Crédit: COJO (Comité organisateur des Jeux olympiques)
Le 17 juillet dernier, on soulignait le 48e anniversaire du Parc olympique et des Jeux olympiques de Montréal!
Pour l’occasion, nous vous proposons un parcours éducatif sur le site du Parc olympique à faire cet été, vous permettant de replonger dans l’ambiance des Jeux de 1976.
1. La vasque olympique
Débutez votre parcours à l’angle de la rue Sherbrooke et du boulevard Pie-IX. À cet endroit se trouve la Vasque originale des Jeux olympiques de Montréal, qui avait illuminé le Stade durant toute la période des Jeux, en 1976. C’est d’ailleurs l’endroit parfait pour prendre une photo avec une vue magnifique du Stade olympique et de la Tour!
La Vasque olympique s’allumera à compter du 26 juillet prochain, jour d’ouverture des Jeux de Paris 2024. Elle illuminera par la suite le Parc pendant toute la durée des Jeux, jusqu’au 11 août prochain. N’hésitez pas à immortaliser ce rare moment, si vous déambulez dans le coin!
2. Les drapeaux
Sur l’Esplanade, quelques pas derrière la Vasque olympique, se trouve un grand espace qui présente 132 mâts et drapeaux, divisés en trois cascades.
Restauré en 2023, cet espace présente des pavoisements différents au cours de l’année : parfois on y voit des drapeaux du Québec, d’autres fois, des drapeaux sur lesquels figure le logo des Jeux olympiques de Montréal.
Toutefois, pour la durée des Jeux de Paris et les semaines suivantes, les mâts présenteront un pavoisement bien spécial : les drapeaux contemporains des 93 pays ayant participé aux Jeux d’été de 1976!
Grâce à un site Web spécialement dédié au projet, apprenez-en plus sur le contexte géopolitique dans lequel se sont déroulés les Jeux de Montréal, comme le boycottage des pays africains ainsi que l’absence de la Chine et de Taïwan. Vous pourrez aussi comparer l’évolution de certains drapeaux depuis 1976, en raison d’un changement de régime politique, d’une déclaration d’indépendance ou d’une modification graphique.
Crédit photo: SNAPePhoto
3. Le flambeau olympique
Ensuite, dirigez-vous vers la rotonde, au 4545, Pierre-De Coubertin. Près des portes d’entrée du Stade, vous verrez l’un des flambeaux olympiques des Jeux de 1976, exposé derrière une vitrine.
Ce flambeau est unique en son genre. En effet, celui-ci était alimenté par un carburant composé en partie avec de l’huile d’olive. Présentant des lignes simples et épurées, et constitué entièrement en aluminium, soit 836 grammes, d’où sa grande légèreté, il pouvait supporter une chaleur de plus de 450oC.
Son concepteur est le célèbre designer industriel québécois Michel Dallaire, aussi créateur des vélos BIXI.
Crédit: Fonds d’archives du COJO
4. Frise du temps
Le parcours se poursuit sur l’avenue Pierre-De Coubertin. Longeant celle-ci se trouve une frise du temps, prenant la forme d’une quinzaine de panneaux présentant des faits intéressants sur les installations du Parc olympique, ainsi que les événements les plus marquants de l’histoire des Jeux et du Parc, de sa création jusqu’à aujourd’hui.
Que ce soit la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le premier match des Expos au Stade, le concert mythique de Pink Floyd ou bien le spectacle Girlie Show de Madonna, vous pourrez vous replonger dans les moments les plus mémorables!
5. Place Nadia-Comaneci
Finalement, si vous avez toujours envie de vous balader au Parc, terminez votre parcours en vous dirigeant vers la Place Nadia-Comaneci, située près de l’entrée du Biodôme.
Inaugurée en 2017, cette place rend hommage à la reine des Jeux olympiques de Montréal, Nadia Comaneci, qui, à 14 ans seulement, a su marquer l’histoire de la gymnastique en inscrivant la toute première note parfaite. Cet exploit ne fut que le début, alors qu’elle portera son total à sept notes parfaites lors de ces mêmes Jeux.
Vous y retrouverez aussi les noms des 6 200 athlètes ayant pris part aux Jeux de Montréal, ainsi que des plaques de bronze sur lesquelles sont inscrits les noms de tous les vainqueurs des différentes épreuves sportives.
Crédit photo : Jean-François Hamelin