
Rouler électrique avec Yulbike
Sur la rue de Rouen, entre les avenues Aird et Bennett, se trouve Yulbike, une entreprise bien de chez nous qui conçoit des vélos électriques à la fine pointe de la technologie. Sylvain Joannisse, vice-président au développement des affaires de Yulbike, répond à toutes nos questions à propos de ces vélos conçus dans Hochelaga-Maisonneuve.
D’où est venue l’idée de concevoir un vélo électrique?
Tout a commencé en 2017, lorsque le fondateur et président de l’entreprise, Benjamin Sagna, a dénoté un besoin dans l’industrie du vélo de loisir et du transport urbain. Il s’était rendu compte que les gens avaient besoin d’un mode de déplacement actif et efficace. Il a alors commencé à travailler à la conception d’un premier vélo électrique. J’ai rejoint l’entreprise en 2019 et, à ce moment-là, on a ajouté de nouveaux modèles de vélos électriques.
Qui utilise les vélos électriques Yulbike?
Notre clientèle est surtout âgée de 40 ans à 65 ans, bien qu’on ait un client de 88 ans! Les gens veulent vieillir en santé et rester actifs. Le vélo électrique est pour eux un très beau loisir. C’est possible de doser l’assistance dont on a besoin : en prendre plus lorsqu’on monte une côte ou la réduire quand on veut travailler davantage.
Décrivez-moi les vélos Yulbike : qu’ont-ils de particulier?
Ils sont d’une qualité incomparable, possèdent un design élégant et sont bien équipés, le tout à un prix plus que raisonnable.
On conçoit nos vélos, on fait le design et on ne choisit que les meilleures composantes provenant de différents fournisseurs dans le monde. Ensuite, on travaille avec des distributeurs, mais on vend aussi nos vélos directement à notre atelier d’Hochelaga ou sur notre boutique en ligne. Sur place, on offre également un service technique exclusivement pour nos vélos, y compris l’entretien et le changement de pièces.
On offre actuellement huit modèles : quatre avec un moteur au niveau du pédalier et quatre avec moteur dans la roue. Les premiers sont plus puissants dans les côtes et moins énergivores. Leurs capteurs au niveau des pédales aident à doser l’énergie. Les seconds sont plus économiques parce que plus simples sur le plan technologique.
Ce sont des vélos qui ont une autonomie de batterie de 75 km à 170 km et qu’on peut aisément utiliser jusqu’à 10 mois par année. Quasiment tous nos vélos ont une batterie amovible. On peut facilement l’enlever, puis la rentrer à la maison ou au travail pour la charger.

Quel est l’engouement actuel pour le vélo électrique?
Il y a une vague de fond, mais je pense que c’est appelé à grandir. Depuis la pandémie, où on n’arrivait pas à suffire à la demande tant elle était grande, le marché s’est stabilisé. Cependant, les gens se rendent compte des nombreux avantages du vélo électrique : en territoires urbains denses où il y a beaucoup de congestion, c’est un moyen d’être rapide et efficace.
Aussi, bien des familles vont opter pour un vélo électrique et une voiture plutôt que d’avoir deux autos. Ça fait économiser!
Quel genre d’entretien nécessite un vélo électrique?
Le même qu’un vélo conventionnel. Il n’y a pas d’entretien particulier à faire sur la batterie (dont la durée de vie est estimée à entre six et huit ans), le moteur ou le système électronique. S’il y a une pièce brisée, on la remplace. On va changer les pneus usés, ajuster les dérailleurs au besoin, vérifier les freins…
Est-ce qu’Hochelaga est un quartier plaisant pour les cyclistes?
Oui! Avec toutes ses pistes cyclables et le parc Maisonneuve, il est très adapté au vélo. Les gens veulent en faire de plus en plus, et c’est très positif à mon avis!
