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Complément d’information sur la passerelle de la Tour de Montréal

Publié le 10 décembre 2021

À la lumière de l’article de Radio-Canada, publié le 9 décembre 2021, concernant les appels d’offres entourant la construction de la passerelle au sommet de la Tour de Montréal, le Parc olympique souhaite ajouter un complément d’information à ce propos.

Tel qu’annoncé l’été dernier, les dirigeants du Parc olympique ont profité de la pandémie et de la pause du tourisme international pour devancer les travaux de rénovation prévus à l’Observatoire de la Tour de Montréal.

Ce grand projet, qui viendra finaliser la rénovation intégrale de la Tour de Montréal, comprend la réfection du Hall touristique, situé au pied de la Tour, le remplacement du funiculaire, en service depuis 1987 et comptant plus d’un million de voyages à son actif, la rénovation des trois étages touristiques et corporatifs situés au sommet de la Tour, ainsi que l’accès au toit, afin d’en faire une terrasse parmi les plus belles d’Amérique du Nord. Sur cet espace extérieur, le Parc souhaite y ajouter une passerelle au pourtour du sommet, afin que les visiteurs à la recherche de sensations fortes puissent s’y balader, harnachés à un système de ligne de vie, similaire à ce qui se fait ailleurs dans certaines grandes tours du monde.

Pour réaliser ce projet porteur, le Parc olympique a jugé qu’une telle installation nécessite une expertise fine et pointue afin d’assurer la sécurité du public. Autre constat, les entreprises spécialisées dans ce genre d’installation spécialisée ne sont pas légion. Le Parc a donc souhaité accorder un contrat de gré à gré à l’une des très rares entreprises canadiennes possédant l’expérience et l’expertise pour ce projet très particulier. Conformément aux règles qui la régissent, le Parc a donc publié un avis d’intention sur le Système électronique d’appel d’offres (SEAO). Il s’en est suivi une plainte, qui a été déposée à l’Autorité des marchés publics concernant l’intention d’octroyer ce contrat; plainte qui a été retenue et, en conformité avec les règles,  le Parc s’est conformé à la demande de l’AMP.

Le Parc a ensuite publié un appel d’offres public afin de solliciter un plus large éventail d’entreprises, tout en maintenant ses exigences très particulières auprès des soumissionnaires, soit de posséder l’expertise fine et pointue pour ce genre de projet, à savoir l’expérience dans la conception, la fabrication, l’installation et le développement de modes d’opération sécuritaires entourant ce type de système  destiné au grand public sans formation, condition sine qua non à l’obtention de ce contrat.

À la suite de la publication de ce nouvel appel d’offres public et ouvert à tous, une seconde plainte a été déposée à l’Autorité des marchés publics, qui cette fois-ci n’a pas été retenue, permettant au Parc de poursuivre avec l’appel d’offres.

Malheureusement, aucun soumissionnaire ne s’est manifesté pour l’obtention de ce contrat.

Le Parc évalue présentement les prochaines options qui s’offrent à lui, dans le respect des règles d’octroi de contrat publics et la transparence la plus totale, tout en souhaitant ardemment aller de l’avant avec ce projet qui fera de l’Observatoire de la Tour de Montréal un des sites touristiques les plus prisés au pays.

Le Parc souhaite offrir à sa clientèle touristique internationale et locale une expérience exceptionnelle qui fera la fierté des Montréalais et des Québécois. Rappelons en terminant que l’Observatoire accueillait en moyenne entre 200 000 et 250 000 personnes par année et, avec cette rénovation, le Parc envisage un accroissement sensible de l’achalandage si, évidemment, la situation sanitaire permet le retour du tourisme international.