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Le Parc olympique remet la clé de la Tour de Montréal à Desjardins
Publié le 16 novembre 2017
Après 18 mois de travaux de rénovation et de mise aux normes à la Tour de Montréal, le Parc olympique a remis officiellement et à temps la clé de celle-ci au Mouvement Desjardins.
Desjardins a donc entrepris ses travaux d’aménagement intérieur visant à accueillir plus de 1 000 employés au cours de l’année 2018, incluant ses équipes d’AccèsD. À titre de premier locataire de la Tour depuis son parachèvement en 1987, la coopérative occupera sept des douze étages disponibles, soit 80 % des espaces locatifs.
« Cette première étape était cruciale pour tous les partenaires. Notre équipe de Construction et entretien a été en mesure de piloter cet important projet en respectant les budgets, l’envergure des travaux, l’échéancier et la qualité du projet », affirme Michel Labrecque, président-directeur général du Parc olympique.
« Nous saluons l’excellent travail de la Régie des installations olympiques (RIO) qui nous permet de prendre possession de nos espaces afin de commencer nos travaux d’aménagement. Nous sommes très fiers de ce projet qui aura l’avantage de regrouper plusieurs équipes qui répondent tous les jours à nos membres et clients, mais aussi de contribuer à l’essor du quartier. Les nouveaux locaux seront à l’image de leurs occupants : modernes, dynamiques et à la fine pointe de la technologie », a ajouté Mathieu Desrosiers, promoteur du projet Destination Tour de Montréal chez Desjardins.
Deux projets en un
C’est à la suite du début du chantier de réfection du Centre Sportif et de la construction de l’Institut national du sport du Québec (INS Québec), avec des budgets respectifs de 30 M$ et 24,5 M$, que le conseil d’administration du Parc olympique a donné son aval, en 2014, à un vaste programme de réfection, de réparation et de mise aux normes de la Tour de Montréal. Le projet, doté d’un budget final de 100 M$ provenant du Plan d’immobilisations du Parc olympique 2016-2026 (enveloppe totale de 213 M$), visait à refaire une beauté à la Tour qui n’avait fait l’objet d’aucun programme de réfection depuis sa construction, commencée en 1976 et finalisée 11 ans plus tard, en 1987.
En mai 2015, Desjardins a choisi la Tour de Montréal, notamment afin de regrouper des équipes réparties sur plusieurs sites. Grâce à cet engagement de 15 ans minimum avec possibilité de renouvellement, le Parc olympique obtint, à l’automne 2016, un prêt du gouvernement du Québec de 43,5 M$ pour réaliser le bâtiment de base, travaux qui furent intégrés au projet initial de réfection. Ce prêt sera remboursé, capital et intérêt, sur une période d’un peu plus de 20 ans, à même les revenus de location de la Tour de Montréal (voir tableau pour tous les détails).
Dès lors s’est amorcé le mégachantier de la Tour de Montréal, comprenant à la fois la réfection, la rénovation et la mise aux normes de la Tour, ainsi que la livraison d’un bâtiment de base au locataire afin que celui-ci puisse entreprendre ses propres travaux.
Un chantier complexe géré avec rigueur et minutie
Des travaux de rénovation, de réfection et de réparation se poursuivront à la Tour de Montréal au cours des prochains mois. Ils consisteront notamment à terminer la pose des murs rideaux, le surfaçage de l’enveloppe extérieure, le démontage des grues, ainsi que le colmatage des ancrages de ces dernières.
Du début à la fin, cet imposant chantier a été réalisé sous la gouvernance du Parc olympique. Les différentes équipes attitrées au projet, dont celles des Approvisionnements et des Affaires juridiques (qui gèrent les appels d’offres) de même que celle de la Construction, ingénierie et entretien accomplissent leur travail avec la plus grande rigueur.
En plus du groupe Pomerleau, qui assure la gérance de construction, une trentaine d’entreprises y sont mises à contribution, opérant la plupart du temps près de 20 heures par jour. Ces entreprises, majoritairement québécoises, ont été sélectionnées à la suite d’appels d’offres publics, en fonction des prix soumis ou de leurs compétences. En période de pointe, plus de 300 ouvriers étaient et sont encore à pied d’œuvre à la Tour de Montréal.
« La réfection de la plus haute tour inclinée au monde représente un niveau de complexité élevé, étant donné la singularité du bâtiment. Toutes les équipes font preuve d’un professionnalisme et d’une créativité étonnante pour trouver des solutions aux différents enjeux auxquels ils font face », ajoute M. Labrecque. « Je tiens également à souligner la vision de Desjardins, qui offrira à ses employés un lieu de travail unique au monde, sur un site qui se positionnera désormais comme un nouveau pôle de vie de la métropole », conclut-il.