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François Dallegret, l’artiste visionnaire derrière BETA, le mobilier urbain du Parc olympique
Publié le 27 June 2022
Le vendredi 17 juin le Parc olympique a dévoilé une plaque honorifique dédiée à l’œuvre de l’artiste, designer et architecte François Dallegret, créateur du mobilier urbain du Parc olympique, les fameux bancs-tables BETA, rouges et jaunes et leurs poubelles, qui font partie du décor du Parc olympique depuis 1976.
Cette initiative s’inscrit dans le programme mémoriel visant à mettre en valeur le patrimoine architectural, historique et urbanistique des installations, comme il l’a été fait au cours des dernières années, notamment lors du 40e anniversaire des Jeux en 2016, à la place Nadia-Comaneci, de même qu’à la halte patrimoniale dans la Rotonde près de la Sécurité du Stade, où l’on peut admirer la plaque honorifique signée de l’architecte Roger Taillibert.
L’événement, qui s’est déroulé dans le vestibule des affaires de la Tour (entrée Desjardins) et dont l’hôte était le président-directeur général, Michel Labrecque, réunissait bien sûr l’élu du jour, M. Dallegret, des membres de sa famille, des collègues et amis issus de sa carrière professionnelle, dont son complice de toujours le designer Michel Dallaire (créateur du flambeau olympique, des meubles du Village olympique et aussi des BIXI), ainsi que des collaborateurs du Parc olympique.
C’est bien humblement, mais aussi avec beaucoup de fierté, que M. Dallegret a accepté cette reconnaissance pour le travail accompli. Et cela continue, puisqu’étant toujours aussi actif, l’artiste supervise la production des nouveaux bancs-tables réalisés à l’identique pour nous depuis les dernières années.
Pour la petite histoire, en préparation des Jeux olympiques de 1976, Michel Dallaire avait retenu les services de François Dallegret, à la fois designer, artiste et architecte, pour la conception du mobilier urbain des installations. Il avait alors élaboré un système de bancs publics, poubelles et lampadaires («alumettes») appelé BETA, un nom faisant référence à la polyvalence à la fois banc et table ou Bench-TAble. Ces éléments à la fois poétiques, utilitaires et solides, tout autant qu’audacieux à l’époque, on su franchir les épreuves du temps sans subir aucune ride. En effet, encore aujourd’hui, ils font partie intégrante du décor du Parc olympique. Non seulement plusieurs bancs originaux datant des Jeux de 1976 (rouges et jaunes) sont encore bien installés un peu partout sur le site, mais plusieurs dizaines d’autres, réalisés à l’identique selon les directives de M. Dallegret, se sont ajoutés ici et là, comme ceux qui se trouvent dans certains étages locatifs de la Tour, lesquels ne diffèrent de ceux existants que par la couleur afin de se marier aux design épuré des aménagements.
Chose certaine, les pièces intemporelles de la Série BETA, que M. Dallegret a conçues dans les années 1970, alors que l’enjeu écologique était balbutiant, ont su franchir les épreuves du temps, des modes et des usages, en pavant la voie à la durabilité sans pour autant sacrifier au style, à l’utilité et à l’originalité. À l’image du Parc olympique, qui est unique en son genre, inimitable et jamais égalé.
Pour accompagner cette reconnaissance, et afin que l’on puisse en apprendre davantage sur l’héritage de François Dallegret dans l’histoire des installations du Parc olympique de Montréal, une page lui a été dédiée dans notre site Web. Elle permet d’y découvrir son parcours professionnel, la démarche intellectuelle et artistique qu’il a poursuivie pour créer le mobilier urbain du Parc olympique, ainsi que sa contribution à la pérennité de cet ajout à la valeur patrimoniale de nos installations.
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